En 3 mots qui es-tu ?
Je suis Guillaume, gérant, co-fondateur et Responsable Technique de Kozea group. Après un bac S, j’ai étudié à l’Insa de Lyon, spécialité informatique. Lors de mon stage de 3ème année, j’ai rencontré Philippe Donadieu, alors gérant de Keleos. Puis en 2008, nous avons fondé Kozea.
J’aime :
- Sport : Tous les sports diffusés à la télé
- Film préféré : Garden state de Zach Braff
- Série : Dur de choisir, mais tous les Stargate
- Musique de travail : le groupe Kings of Convenience
- Plus : j’aimerais recevoir ma console un jour !
Pourquoi as-tu une licorne sur ton bureau ?
C’est une licorne que j’ai gagnée à la Vogue des marrons, elle nous servait de bâton de parole lorsqu’on appliquait la méthode scrum (NDLR La méthode scrum est l’une des méthodes Agile, c’est une technique de gestion de projet). Désormais avec l’Holacracy (système d’organisation, fondé sur la mise en œuvre formalisée de l’intelligence collective) on ne l’utilise plus beaucoup. Mais je l’ai gardée pour décorer mon bureau.
En quoi ta licorne t’aide dans ton travail chez Kozea ?
Elle simplifie nos réunions, on est plus efficace. Personne ne peut prendre la parole s’il n’a pas la licorne. On ne peut plus faire de blagues, de remarques. La discussion n’est plus déviée.
Kozea et toi, c’est … ?
C’est la rencontre de deux mondes, du monde de l’informatique et de l’ingénierie avec le monde de la santé.
Sur quels projets travailles-tu actuellement ?
Je travaille sur 2 projets :
Promomaker est un service qui permet aux groupements de pharmaciens et aux pharmaciens indépendants de créer des campagnes de PLV (publicité sur le lieu de vente). Les groupements peuvent partager des campagnes de communication avec tous leurs adhérents, leur charte graphique est appliquée automatiquement. Tout le monde peut créer de jolies affichettes, simplement, rapidement et sans connaissance, car on n’a pas à s’occuper du design.
C’est un outil qui n’existait pas, l’idée est venue d’une rencontre avec un groupement qui souhaitait créer un logiciel de dessin pour créer des affiches. Après un design sprint (NDLR : méthode créée par Google Ventures, permettant en 5 jours de répondre à une problématique globale en testant des idées et des prototypes), nous avons défini leur besoin et nous avons proposé un produit innovant répondant à leurs souhaits. En 2 mois, la première version du projet était développée, nos clients ont pu tester dans un temps record le résultat.
Sur ce projet je me suis occupé du code dont les feuilles de style, j’ai adapté les maquettes existantes en code et en style.
Backoffice est un logiciel de gestion de tiers-payant pour les pharmacies. Ma mission était de reprendre le développement de Backoffice, principalement l’espace dédié aux pharmaciens sur l’outil. J’ai aussi intégré une solution pour que les pharmaciens puissent imprimer les rapports de sessions, les statistiques, les fiches administratives, etc. Puis j’ai travaillé sur la facturation.
Pour toi, une bonne journée de travail chez Kozea, c’est ?
C’est une journée où j’ai fait beaucoup de choses utiles, où tout s’est bien déroulé. Que j’ai pu bosser sur des tâches que j’avais à faire, j’aime bien ce genre de journée ! C’est aussi une journée qui commence pas très tôt et qui finit pas trop tôt.
Quand tu n’es pas au bureau, on te trouve où ?
Soit dans un bar ou chez moi. Je suis assez casanier, mais j’aime faire la fête avec une bière et des amis. Chez moi je travaille sur des projets libres. Si j’ai besoin d’un outil qui n’existe pas, je m’amuse à le créer. C’est comme ça qu’a débuté Radicale, le serveur de calendrier. Lors d’une soirée sur un canapé avec des potes, puis il y a eu des dizaines de contributeurs et maintenant des centaines d’utilisateurs.
Jean Pierre, qui a réalisé l’interview précédente voulait te poser une question : “J’aimerai savoir ce que ça peut faire d’avoir 180 de QI ?”
En arrivant à l’INSA, je me suis rendu compte que je n’étais pas si intelligent.
Mais j’aime travailler et travailler beaucoup ne me fait pas peur. J’aime comprendre les choses dans leur globalité, tant que ça reste une vision d’ensemble et simple, j’arrive à maîtriser. Je n’arrive pas lorsque c’est complexe. Alors j’essaye de tourner les choses et les situations de manière simple. Du coup, je suis plus efficace et j’arrive à faire plein de choses très vite.
Les gens pensent que je suis intelligent, mais je dirai que je suis débrouillard et travailleur.
As-tu une question à poser à Annabelle, le prochain membre de l’équipe à répondre à ce questionnaire ?
Pourquoi es-tu si susceptible ?
Si ton interview atteint les 50 likes, le CM s’engage à t’offrir un petit quelque chose. Que désirerais-tu ?
50 : une bière au Bieristan
100 : Des ramens chez Ramen Djizan
1000 : un plat chez Terra